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Oser passer à l’action

N. est une jeune femme brillante dont une des passions est de continuer à grandir et à se former. Elle a plus de 45 formations à son actif, dont plus des trois quart sont certifiantes.

Malgré ses formations et son investissement dans son travail, elle n’était pas heureuse dans l’institution qui l’employait, largement sous-payée au regard de ses qualifications, coincée dans une structure ne permettant aucune créativité, elle décida de changer d’emploi.

Ayant établi un contact positif avec un centre de formation qui lui promettait de l’engager à temps plein, N. devait pour pouvoir donner cours suivre un training de plusieurs semaines en journée et donc, se rendre disponible pour cette formation. Elle décida donc de remettre sa démission à son employeur et de suivre le training.

Après plusieurs semaines de formation et malgré les promesses, aucun contrat n’arrivait et N. commençait sérieusement à se poser des questions. Sans contrat, sans revenus et sans droit aux allocations de chômage puisqu’elle avait donné elle-même sa démission.

Le verdict finit par tomber, le centre de formation ayant perdu un gros contrat, ils n’étaient plus en mesure d’engager N. Cette nouvelle fit l’effet d’un coup de massue.

N. était abattue, découragée, déprimée et c’est dans cet état d’esprit qu’elle se mit à chercher un travail. Trop qualifiée pour les uns, trop âgée pour les autres, les portes des entreprises restaient fermées devant elle.

Un jour, en cherchant de l’emploi via internet, elle tomba sur une information relative à une activité qu’elle aimerait beaucoup pratiquer et qui lui permettrait de faire converger toutes ses formations antérieures dans une synergie efficace. Malheureusement, elle n’était pas formée pour cette activité très pointue et aucune formation ne se donnait à moins de 300 kilomètres de chez elle. Qu’importe, ELLE DÉCIDA DE PASSER À L’ACTION. Ayant entendu parler de couveuse d’entreprise, elle chercha dans l’annuaire les coordonnées d’une de celles-ci. Le lendemain, elle téléphona et prit un rendez-vous à une séance d’information.

La séance d’information étant concluante, elle se décida donc à se faire encadrer par la couveuse d’entreprise pour démarrer son activité.

Tout n’était pas résolu pour autant, il fallait qu’elle trouve les finances pour payer sa formation. Mais comme ce qu’elle faisait était juste et qu’elle était alignée sur son objectif, l’argent tomba quasi miraculeusement sous forme d’une prime de départ que l’employeur préalable avait omis de lui verser. La somme perçue couvrait les frais de formation.

Au bout d’un mois, elle avait l’impression de ne pas avancer avec la cellule qui l’accompagnait. Les consultants de celle-ci étaient très efficaces mais il semblait bien que son projet ne rentrait pas dans les structures habituelles et cette cellule n’était vraisemblablement pas celle qui pouvait l’aider à finaliser son projet.

Se rendant à un salon de l’emploi, elle fit la connaissance d’une autre structure du même genre mais qui semblait plus adaptée à son OBJECTIF. Ce qui se vérifia par la suite.

L’accompagnement, très professionnel fut long, très long pour quelqu’un qui n’avait pas de revenus. SI COMME À SON HABITUDE ELLE AVAIT ENVISAGÉ LE PROJET DANS SA TOTALITÉ SOUS FORME D’UN GROS PAQUET, C’EST SÛR QU’ELLE SE SERAIT DÉCOURAGÉE mais l’efficacité de ce genre de cellule tient aussi au fait qu’elle propose les formations en gestion ainsi que dans toutes les matières nécessaires à la mise en place efficace d’une entreprise. Ces formations étant subsidiées par le gouvernement, elles ne coûtent presque rien à celui qui les suit. AINSI, ÉTAPE APRÈS ÉTAPE, ELLE FINALISA SON PROJET DE FACON TRÈS EFFICACE ET AVEC UN ACCOMPAGNEMENT DE QUALITÉ.

Aujourd’hui, N. a vaincu tous les obstacles et est prête à devenir son propre employeur.

CA N’AURAIT PAS ÉTÉ POSSIBLE SI ELLE S’ÉTAIT RENDUE COMPTE DÈS LE DÉPART DU TEMPS ET DE L’ENSEMBLE DES ÉTAPES QU’IL A FALLU POUR Y ARRIVER ; MAIS EN DÉCOUPANT ÉTAPE PAR ÉTAPE, ELLE A PU AVANCER, MESURER SES PROGRÈS ET DEVENIR UNE CHEF D’ENTREPRISE EFFICACE.

Qu’avons-nous à apprendre de l’histoire de N. ?

Simplement qu’il faut se fixer un objectif précis, passer à l’action et avancer étape par étape, conscient d’avancer mais sans trop évaluer à l’avance la masse du projet. (Tout en étant conscient que c’est un grand projet)

Par ailleurs, quelle que soit la situation, il faut se donner une direction dans laquelle avancer et y croire de toutes ses forces. Walt Disney lui-même a fait plus de 300 banques avant de trouver l’argent pour développer son projet. S’il s’était découragé, aucun des parcs Disney n’existerait actuellement…